Telling Stories

Scrombelerere

Our lives are made of stories, this blog is a story and all civilizations are based on stories.

Everybody loves a story. Storytelling raised every single one of us and helped us to grow-up. Like every one of you I love to hear, read, watch and experience stories. I like to tell stories too.

Since the early ages, the oral tradition is at the heart of storytelling. Today more than ever, the concepts of this tradition remain the same. And those concepts are more impactful than ever based on the ability for each of us to deliver and spread our stories with the use of social-media.

In the past, it took years for a tale to be spread, told, reframed, reimagined, reinvented. Sometimes it took many generations, many civilizations for it to become a tradition and just as much time to eventually be forgotten.

Social-media offers an easy way to spread your story. Unfortunately, the cycles of the past are significantly shorter. Where it took a lifetime for a story to become well known, we’re now able to create major buzz in less than a day. This also means our words can be forgotten by the next day.

I’ll try to keep this article short because I want to take the time to tell you a story. I will deliver this story in French and with no editing. Respecting the “freshness” of oral story telling, here’s how this story came to live from my mind some years ago.

La petite fée version longue…

Tu te souviens de l’histoire de ces trois petites fées qui avaient trouvé le bonheur auprès de deux féons et d’un ami…
Laisse-moi te raconter l’envers du décor de ce joli conte.

Souviens-toi de ce féon au turban sur la tête. L’occasion lui a été donnée au travers de ses traversées de désert de faire de belles rencontres… c’est incroyable le nombre de rencontres que l’on peut faire au milieu du désert! Pour autant elles sont parfois tristes.

Tu n’imagines pas le nombre de personnes, d’animaux, d’extra-terrestres, de dragons amenés à traverser le désert sur des périodes plus ou moins longues de leur vie.
Parfois une, parfois deux, parfois trois… certains la font aussi vite que l’éclair… le temps d’une journée, le temps d’une heure, le temps d’une minute, le temps d’une seconde… le temps d’un doute! Tu le sais bien vu le nombre d’émotions que tu transpires le temps d’une journée.
Pour d’autres, la traversée peut durer toute une vie sans croiser la moindre Oasis. Pour autant la beauté du paysage ne leur suffit pas. Certains n’y prêtent même pas attention et la mort les rattrape. Et pour eux il suffit d’une traversée… et une seule leur suffit à être malheureux.

Parmi ses rencontres, il en est une qui le marqua particulièrement.

Il avait coutume au gré de ses voyages de s’arrêter dans une belle Oasis au vert chatoyant qui lui réchauffait le cœur et dont l’eau si douce le comblait de bonheur… Plus que la beauté du paysage, c’était le bonheur apparent et l’hospitalité des deux êtres qui vivaient ici qui le ressourçait le plus. Dans cette Oasis vivaient effectivement une fée et un féon qui avaient su construire au fil des années un nid douillet où deux jeunes êtres avaient pu éclore, pousser, grandir, s’épanouir dans la chaleur d’un cercle familiale.
Pour autant cette petite fée fut attirée par une Oasis croisée au gré d’une courte balade dans le désert… l’herbe y paraissait plus verte. L’herbe de son Oasis qui pour autant était toujours la même lui paru plus terne au fil des années.
C’est effectivement dur la vie de tous les jours d’une fée et d’un féon, c’est d’autant plus dur lorsque la distance les sépare… lui devait par la force des choses se retrouver très régulièrement dans le désert… Il aura suffit d’une fois, une seule pour elle.
Dans ses escapades régulières, il ne devait pas que se plaindre, non, la beauté des paysages restait la même, mais le peu de moments où il était en mesure de les contempler ne suffisait pas pour combler le vide que laissait la distance le séparant de sa famille.

Un désert plus aride et dont il ne pouvait contrôler l’extension était celui de son cœur… C’est ainsi qu’il commença à son tour une traversée du désert un peu plus longue que d’habitude… juste au moment où la petite fée faisait sa balade.

Soyez rassurés, la petite fée et le petit féon n’oublieront jamais tout l’amour qu’ils portent pour leurs deux jeunes êtres et ils seront éternellement reconnaissants pour l’amour que ceux-ci leur apportent en retour chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde… infiniment…

Et ça, c’est ce qui rend le plus heureux le petit féon au turban sur la tête qui s’abreuve chaque jour de cette grande joie qui le rafraîchit lors de ses périples désertiques… et qu’il transmet aux nombreux égarés du désert.

If my story doesn’t go down in history, I hope at least it won’t be forgotten too soon.

And for those who wonder what Scrombelerere means…? It’s a Secret.

Thanks for reading, and cheers to new beginnings,

To my kids

Florent


To continue the story, Big Fish was recently recommended to me by one of our close friend and I really like it.

And to build some myths, Winning the Story Wars tells an interesting story.

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